Stop a l inceste la pedophilie et la cru
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Stop a l inceste la pedophilie et la cru

Il faut protéger les enfants du monde entier. Dire non à la pédophilie, à l'inceste, à la maltaitance de toute sorte envers des enfants. Respectez les enfants qui sont des anges de pureté et d'amou
 
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 Jérémy Bastien-Perron, 4 ans.

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Jérémy Bastien-Perron, 4 ans. Empty
MessageSujet: Jérémy Bastien-Perron, 4 ans.   Jérémy Bastien-Perron, 4 ans. Icon_minitimeLun 3 Sep - 11:12

Publié le 17 mai 2011 à 13h42 | Mis à jour le 17 mai 2011 à 19h25
Procès de Stéphanie Meunier: l'enfant «battu à répétition»

Jérémy Bastien-Perron, 4 ans. 17427610
Stéphanie Meunier est accusée du meurtre au premier dergré du petit Jérémy Bastien.
PHOTO: ARCHIVES LA PRESSE


Caroline Touzin
La Presse

En 20 ans de carrière, l'ambulancier Normand Aubin n'avait jamais vu un corps d'enfant meurtri de la sorte.
C'est ce que l'ambulancier d'expérience a raconté cet après-midi au premier jour du procès de Stéphanie Meunier au palais de justice de Montréal. Stéphanie Meunier, 32 ans, est inculpée du meurtre prémédité du fils de son conjoint, Jérémy Bastien-Perron, 4 ans.

Le 6 décembre 2008, vers 18h, l'accusée loge un appel au 911, alors qu'elle est la seule adulte dans son logement de la rue Armand-Bombardier dans le quartier Rivière-des-Prairies.

«Excuse-moi, j'ai un enfant qui est tombé au parc, hier, et qui est pas mal blessé. Il vient de tomber sans connaissance, ça fait la troisième fois depuis hier. Yé ben magané. J'essaie de lui faire la respiration artificielle. Il ne revient pas à lui. Il vient de se cogner la tête d'aplomb. Son coeur est faible», explique-t-elle à la répartitrice d'un ton paniqué.

À leur arrivée à l'appartement, deux ambulanciers découvrent l'enfant gisant dans un corridor étroit, inconscient. Mme Meunier est hystérique. Elle parle au téléphone à quelqu'un en répétant: «Je capote», selon l'ambulancier Normand Aubin. Deux ou trois autres enfants présents dans le logement pleurent et crient.

Lorsque l'ambulancier d'expérience découpe le pyjama du bambin pour lui prodiguer les premiers soins, il a un «déclic». Il demande immédiatement à son collègue de contacter la police.

Le thorax, le ventre et les parties génitales de l'enfant sont couverts d'ecchymoses. Des marques horizontales qui auraient pu être faites à l'aide d'une ceinture traversent tout le thorax. «Ça ne correspond pas à une chute (...) Ça fait 20 ans que je suis ambulancier, je n'ai jamais vu ça», a expliqué M. Aubin au jury cet après-midi.

Les ambulanciers tenteront de réanimer l'enfant, sans succès. Son décès sera constaté à l'hôpital. Son décès a été causé par un coup à la tête qui a provoqué une hémorragie, selon la preuve de la poursuite.

Stéphanie Meunier et ses quatre enfants, âgés entre deux et dix ans, seront alors amenés au poste de police. Réunis dans une même salle, la mère lèvera le chandail de chacun de ses enfants pour montrer leur ventre aux policiers afin de prouver qu'ils n'ont pas été battus, a témoigné la policière Caroline Brouillard, cet après-midi.

«C'est un enfant qui a été battu à répétition pendant des jours et des semaines», a dit le procureur de la Couronne, Me Louis Bouthillier, ce matin au moment de son résumé de la preuve qu'il entend présenter au jury. Ce «harcèlement criminel» commis par l'accusée à l'endroit de la victime a conduit à la mort du petit garçon, selon la poursuite, de là l'accusation de meurtre prémédité.

Le père du bambin, Francis Bastien, a aussi battu l'enfant. Il viendra raconter au procès qu'une semaine avant le décès de son fils, il avait confié la garde du bambin à sa nouvelle conjointe, Stéphanie Meunier. C'est qu'il devait s'absenter pendant deux semaines pour se soumettre à des tests pharmaceutiques comme «cobaye» dans un laboratoire du quartier Côte-des-Neiges.

M. Bastien avait emménagé avec sa nouvelle conjointe dans le logement de la rue Armand-Bombardier cinq semaines avant le drame.

Alors qu'il était cobaye, M. Bastien ne retournait pas dormir à l'appartement. Il était toutefois en contact avec sa nouvelle conjointe puisque la police a découvert qu'ils se sont téléphoné à environ 70 reprises entre le 30 novembre et le 6 décembre 2008.

La Couronne fera entendre une trentaine de témoins, dont un odontologiste. Cet expert en dents viendra expliquer qu'à son avis, la dentition de l'accusée correspond à certaines morsures trouvées sur le corps de la victime au moment de l'autopsie.

Le procès, présidé par la juge de la Cour supérieure Johanne St-Gelais, se poursuit demain. L'accusée est défendue par Me Joëlle Roy et Me Mathieu Poissant. Le procès doit durer de cinq à six semaines.



Publié le 27 mai 2011 à 08h47 | Mis à jour le 27 mai 2011 à 08h47
Jérémy Bastien-Perron n'a pas été victime d'une chute, selon la pathologiste


Caroline Touzin
La Presse

Aux yeux de la pathologiste qui a fait l'autopsie du corps de Jérémy Bastien, il est «clair et net» que l'enfant n'a pas été victime d'une chute.

La pathologiste Caroline Tanguay contredit ainsi la version que Stéphanie Meunier a donnée aux services d'urgence, le 6 décembre 2008, jour de la mort de l'enfant. La jeune femme est accusée du meurtre prémédité de Jérémy Bastien-Perron, 4 ans, qui était le fils de son nouveau conjoint.

Lorsqu'elle appelé le 911, ce soir-là, elle a expliqué que l'enfant était «tombé au parc» la veille. Elle a ajouté qu'il était «pas mal blessé».

En effet, selon le témoignage de la Dre Tanguay, le corps de l'enfant était «couvert de lésions, de la tête aux pieds, à l'avant et à l'arrière». Il est aussi «clair et net que cet enfant ne s'est pas affaissé» au sol, a-t-elle ajouté.

La plupart des blessures, dont celles qu'il avait à la tête, remontaient à moins de 24h avant sa mort. Le côté gauche de sa tête était si enflé que son oreille n'était plus visible. La médecin a notamment constaté des lésions aux parties génitales qui dataient de moins de cinq jours. «J'ai de la difficulté à voir comment un seul impact peut faire ça», a-t-elle dit.

Plus tôt au cours du procès, le père de Jérémy, Francis Bastien, a admis qu'il avait lui-même battu son fils. Il est d'ailleurs accusé d'homicide involontaire. Toutefois, lorsque son fils est mort, Bastien était absent du logement familial de Rivière-des-Prairies depuis une semaine pour participer à une étude clinique dans un laboratoire pharmaceutique. Mme Meunier était la seule adulte à s'occuper de l'enfant. Son procès, au palais de justice de Montréal, se poursuit aujourd'hui avec la suite du témoignage de la pathologiste.



Publié le 13 juin 2011 à 13h16 | Mis à jour le 13 juin 2011 à 18h23
Mort de Jérémy Bastien: Stéphanie Meunier soupçonne son fils et son ex-conjoint

Jérémy Bastien-Perron, 4 ans. 17427810
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Jérémy Bastien
PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Christiane Desjardins
La Presse
S'il faut en croire Stéphanie Meunier, elle n'a pas frappé le petit Jérémy, mort le 6 décembre 2008. L'enfant de quatre ans, fils de son conjoint, a été frappé par ce dernier, et est tombé deux fois au parc, la veille de sa mort. Sans compter qu'il peut avoir été blessé par le propre fils de Mme Meunier, un petit garçon de cinq ans qui se prenait pour Spiderman en se jetant sur les gens, du haut d'un lit superposé.

C'est ce qui se dégage du témoignage que Mme Meunier a rendu ce matin, à son procès. La femme de 32 ans est accusée du meurtre prémédité du petit Jérémy Bastien-Perron, mort d'une hémorragie cérébrale causée par un choc très violent à la tête. Son corps affichait en outre une multitude de bleus et de marques. Rien que sur son thorax, on dénombrait 18 blessures. Dans son témoignage, Mme Meunier n'a jamais dit qu'elle avait frappé elle-même l'enfant. Au contraire, selon ses dires, elle était attentive à ses besoins et se préoccupait hautement des blessures visibles sur l'enfant. Elle affirme en avoir parlé à son conjoint, Francis Bastien, dans les semaines précédant le drame. Elle aurait voulu que le petit Jérémy soit conduit à l'hôpital. Mais M. Bastien a dit que ce n'était rien, et a répondu à Mme Meunier de se mêler de ses affaires.

Mme Meunier a quatre enfants, deux filles et deux garçons, issus de son union avec un certain Benoît, avec qui elle est restée dix ans. La famille demeurait dans un logement de six pièces et demie, qui leur coûtait 280$ par mois (coopérative). Mme Meunier demeurait toujours avec Benoît, en 2008, quand elle a connu Francis Bastien, par le biais du site de rencontre Réseau Contact. Elle et M. Bastien se sont vus pour la première fois le 18 mai 2008. Ils se sont revus un mois plus tard, et ont commencé à se fréquenter. Mme Meunier affirme qu'elle devait mentir à son conjoint Benoît, pour «prendre une bouffée d'air et respirer.»

Le 1er novembre 2008, Mme Meunier, ses quatre enfants, ainsi que M. Bastien et son fils Jérémy, ont aménagé ensemble dans un logement de Rivière-des-Prairies. Selon elle, la relation était «so-so». Ils apprenaient à se connaître. M. Bastien travaillait à l'occasion pour une agence de placement. Il pouvait y aller quand il le voulait. Quand il n'y allait pas, il restait à la maison. Elle dit l'avoir vu donner une grosse tape sur les fesses à Jérémy. «Il avait le visage très agressif. Je lui ai dit: "tu devrais aller prendre l'air".» Mme Meunier affirme avoir ensuite parlé au petit Jérémy, qui avait les fesses rouges, et saignait à la tête.

«Jérémy m'a expliqué que son père l'avait mis à genoux», a raconté Mme Meunier, avant de dire que l'enfant n'avait pas voulu se mettre à genoux, que le père l'avait poussé, et qu'il s'était frappé la tête sur une chaise de métal.

Le 30 novembre, M. Bastien est parti pour une semaine afin de servir de cobaye pour une firme de médicaments. Mme Meunier gardait les cinq enfants, dont le fils de M. Bastien. Elle soutient avoir appelé plusieurs fois M. Bastien, pour lui dire qu'il devait revenir et mener son fils à l'hôpital. La veille du drame, Mme Meunier dit être allée au parc avec Jérémy. L'enfant est tombé à la renverse dans la toile d'araignée. «Je l'ai décoincé», dit-elle. Il est tombé une deuxième fois, dans un autre jeu. Mais il a continué à jouer après.

Le 6 décembre, Mme Meunier dit avoir préparé une journée cinéma avec les enfants. Elle a fait des gâteaux aussi. À un certain moment, elle a demandé à Jérémy d'aller se laver les mains. Peu après, elle a entendu un gros bruit. Elle s'est précipitée et a trouvé le petit par terre dans le couloir. Il était couché sur le ventre, la face de côté. Il ne répondait pas, et avait une très faible respiration. Elle a appelé le 9-1-1. Mme Meunier poursuivra son témoignage cet après-midi, au palais de justice de Montréal.

Il est à noter que la preuve de la Couronne démontre que la majorité des coups auraient été portés dans la semaine précédant la mort de l'enfant, tandis que le coup mortel serait survenu dans les heures précédant son décès.



Publié le 14 juin 2011 à 14h28 | Mis à jour le 15 juin 2011 à 08h05
Du sang que Stéphanie Meunier ne peut expliquer


Christiane Desjardins
La Presse
Stéphanie Meunier soutient n'avoir jamais battu le petit Jérémy, fils de son conjoint. Elle ne sait pas pourquoi on a trouvé du sang de l'enfant de 4 ans dans différentes pièces du logement où ils habitaient depuis cinq semaines seulement.

«Je ne peux pas l'expliquer. Je n'étais pas au courant», a-t-elle dit, mardi, en réponse à cette question posée, chose rare, par les jurés chargés de la juger. La Couronne et la défense venaient de déclarer leur preuve close, dans ce procès commencé il y a un mois, et dans lequel Mme Meunier, 32 ans, est accusée du meurtre prémédité de Jérémy Bastien. Cette accusation est invoquée ici parce que la Couronne soutient que la mort de l'enfant est survenue dans un contexte de harcèlement. Le petit garçon est mort en début de soirée le 6 décembre 2008 d'une hémorragie cérébrale résultant d'un violent coup à la tête, alors qu'il était sous la garde exclusive de Mme Meunier depuis une semaine. Son corps était en outre couvert d'ecchymoses, de la tête aux pieds, devant et derrière, signe qu'il était battu à répétition, selon la thèse de la Couronne.

Lors de son témoignage, qui s'est conclu mardi, Mme Meunier a rejeté le blâme sur son conjoint de l'époque, le père de l'enfant, Francis Bastien. Elle avait fait sa connaissance de Bastien quelques mois auparavant sur un site de rencontres. Mais ce n'est qu'à partir du 1er novembre 2008 qu'ils ont commencé à cohabiter. À partir de ce moment, le petit Jérémy se faisait garder par Mme Meunier plutôt que par sa gardienne habituelle, Émilia Marquez. Il est à noter que cette dernière, ainsi que son fils, collègue de Bastien, avaient remarqué des blessures sur l'enfant. Questionné, l'enfant avait répondu: «Stéphanie bobo.» Une autre fois, l'enfant avait dit que son père l'avait frappé.

M. Bastien est venu témoigner au procès de Mme Meunier. Il a admis avoir déjà frappé son fils, souvent à l'instigation de Mme Meunier, qui l'encourageait à corriger son fils. Quand l'enfant est mort, le père était absent depuis une semaine. Il avait quitté le logement le 30 novembre pour participer à une étude clinique d'une durée de deux semaines menée par une société pharmaceutique. Mme Meunier est donc restée seule avec cinq enfants âgés de 2 à 10 ans - les quatre siens, issus d'une relation précédente, et le fils de M. Bastien, Jérémy.

Pas de répit pour l'accusée

En contre-interrogatoire, le procureur de la Couronne Louis Bouthillier n'a pas laissé de répit à l'accusée, qu'il a questionnée sans relâche pour mettre en évidence les faiblesses de son récit. Il a fait rejouer l'enregistrement de l'appel que l'accusée a fait au 911 vers 18 h le jour du drame. «Excuse-moi, j'ai un enfant qui est tombé au parc mardi et qui est pas mal blessé. Il vient de tomber sans connaissance, ça fait la troisième fois depuis mardi, y est ben magané. J'essaie de lui faire la respiration artificielle, il ne revient pas à lui. Il vient de se cogner la tête d'aplomb, son coeur est faible», a dit Mme Meunier au préposé du 911.

Selon les explications que Mme Meunier a données au procès, elle faisait des gâteaux avec les enfants dans la cuisine quand elle a demandé au petit Jérémy d'aller se laver les mains. Il y est allé, et elle a entendu un gros boum, au point où elle a pensé qu'un téléviseur était tombé par terre. Elle s'est précipitée et a trouvé Jérémy à plat ventre dans le corridor, le visage sur le côté. Il était inconscient et respirait à peine. C'est à ce moment qu'elle a appelé le 911.

«La première chose que vous dites, c'est: il est tombé au parc mardi. Il a de la misère à respirer, et vous parlez de blessures au dos», a dit Me Bouthillier, sceptique.

«Il avait des rougeurs après être tombé au parc. J'étais apeurée, je savais qu'il y avait des marques que Francis avait laissées», a répondu Mme Meunier.

Selon la preuve d'experts de la Couronne, la blessure fatale est survenue dans les heures qui ont précédé la mort. La plupart des autres blessures, dont ce qui semblait être des marques de flagellation, dataient de quelques jours.

Le procès, présidé par la juge Johanne St-Gelais, se poursuivra vendredi, avec les plaidoiries des avocats. L'accusée est défendue par Mes Joëlle Roy et Mathieu Poissant.

Il est à noter que Francis Bastien a lui aussi été accusé dans la foulée de la mort de son fils. Il sera jugé ultérieurement. Il est accusé d'homicide involontaire, de négligence criminelle, de voies de fait et de voies de fait armées.

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201105/17/01-4400309-proces-de-stephanie-meunier-lenfant-battu-a-repetition.php




Condamnation de Stéphanie Meunier

La mère du petit martyr se réjouit du verdict

Première publication 24 juin 2011 à 09h49

Jérémy Bastien-Perron, 4 ans. 20110610
Crédit photo : Jérémy Bastien-Perron (archives Agence QMI)

TVA Nouvelles


EXCLUSIF - Un grand soulagement a envahi la mère de Jérémy Bastien-Perron, quatre ans, battu à mort en décembre 2008, quand le jury a déclaré Stéphanie Meunier coupable de meurtre prémédité.

Au lendemain du verdict, Julie Perron a raconté à Claude Poirier lors du Vrai négociateur qu'il n'y a pas de mots pour exprimer le bonheur qu'elle a ressenti, jeudi.

«Je n'y croyais pas tellement [au verdict de meurtre prémédité]. Je préférais m'attendre au pire. C'était la joie dans la maison, le cri de mort, les larmes. Tout ce qui était accumulé a cédé», déclare la maman avec soulagement.

«C'est dégueulasse, je ne peux pas comprendre que l'on puisse s'en prendre comme ça à un enfant»


Julie Perron souligne du même souffle l'importance du message envoyé par les jurés aux adultes qui se transforment en bourreaux. «Ne vous attaquez pas aux enfants, car on va vous attraper et vous allez être punis.»

Jérémy Bastien-Perron a été roué de coups, mordu et même flagellé par Stéphanie Meunier.

Des mois sans nouvelles

Pendant le procès de Stéphanie Meunier, nouvelle conjointe de Francis Bastien père de Jérémy, des questions ont fusé parmi le public quant à l'implication de Mme Perron dans la vie de son fils alors que le père, qui résidait à Montréal, avait la garde légale.

«J'habitais à Trois-Rivières avec mon conjoint de l'époque et ma fille la plus jeune, explique la mère. J'avais toujours eu d'excellents contacts avec le père de Jérémy jusqu'à ce qu'il rencontre Stéphanie Meunier.»

Julie Perron raconte qu'elle n'avait pas vu son ex-conjoint depuis la fin août soit quatre mois avant le meurtre de son fils. Et bien qu'elle lui ait laissé de nombreux messages, il avait cessé toutes communications avec elle.

Confiance aveugle en Bastien

Francis Bastien était absent depuis une semaine quand, le 6 décembre 2008, Stéphanie Meunier a porté le coup fatal à Jérémy qui est mort d'une hémorragie cérébrale.

«Elle avait déjà ses quatre enfants. Si elle avait pété une coche, elle avait mon numéro de téléphone et elle savait que je pouvais aller chercher le petit n'importe quand. [...] C'est dégueulasse, je ne peux pas comprendre que l'on puisse s'en prendre comme ça à un enfant.»

«J'avais confiance à 300% en son père, car je voyais que le petit était bien avec lui», se défend la maman du garçonnet. [...] Maintenant, je sais qu'il l'a frappé, il l'a admis.»

Francis Bastien tout comme Stéphanie Meunier fera face à la justice. Il est accusé d'homicide involontaire, de négligence criminelle et de voies de fait sur son fils.

Mourir avec un regret

La mère du bambin s'en veut de ne pas avoir tenté de savoir ce qui se passait alors qu'elle était sans nouvelles de son fils depuis plusieurs semaines.

«Je vais mourir avec ce regret-là. J'aurais tellement dû bouger plus vite. Il [Francis Bastien] était un père exemplaire jusqu'à ce qu'il la rencontre.»

Julie Perron a vécu avec son garçon jusqu'à ce qu'il ait deux ans et demi. «C'était un enfant formidable. Il n'était pas hyperactif, il n'avait pas de problèmes. C'était un enfant normal qui voulait vivre. Il était joyeux, il était curieux. Je ne comprends pas pourquoi. Est-ce que c'était de la jalousie?»

«Si j'avais insisté quand je suis allée chez elle [Stéphanie Meunier] et qu'elle m'a fermé la porte au nez, Jérémy serait en vie aujourd'hui», se reproche la mère.

Coupable de meurtre prémédité, Stéphanie Meunier est condamnée à une peine d'emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Ses avocats ont déjà interjeté appel.


http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2011/06/20110624-094937.html
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