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| Sujet: GB : condamnée pour avoir battu son enfant à mort Mar 12 Mar - 15:32 | |
| Publié le 07/01/2013 à 18:10
La femme, qui a tué son fils sous prétexte qu'il ne parvenait pas à mémoriser le Coran, a été condamnée par la justice britannique à au moins 17 ans de prison.
Elle l'a roué de coups jusqu'à le tuer parce qu'il n'arrivait pas à réciter le Coran par coeur. Sara Ege, une mère de famille d'origine indienne habitant à Cardiff, au Pays de Galles, a été condamnée à un minimum de 17 ans de prison pour le meurtre de son fils de sept ans, en juillet 2010.
«Vous avez abusé de la précieuse relation qui devrait exister entre un parent et son enfant», a estimé le juge Wyn Williams, à l'issue d'un procès de cinq semaines. Cette diplômée de mathématiques de 33 ans traitait son fils Yaseen comme un «chien», le frappant avec un bâton, selon les comptes rendus du tribunal de Cardiff. «Je suis convaincu que pendant plus de trois mois, vous l'avez battu à plusieurs reprises, souvent avec un pilon en bois», a affirmé le juge. Ce dernier a expliqué que le jour de la mort du petit garçon, la mère l'avait gardé à la maison au lieu de l'envoyer à l'école afin qu'il puisse justement se consacrer à l'étude du Coran.
Mémoriser le Coran, «un honneur»
Enfant, elle-même avait participé à des compétitions sur ses connaissances du livre sacré de l'islam, rapporte la BBC. Elle se disait donc très frustrée par l'incapacité de son propre enfant à apprendre les versets par coeur. «Je voulais qu'il apprenne 35 pages en trois mois. Je lui avais même promis de lui acheter un vélo s'il y parvenait», avait déclaré Sara Ege pour expliquer son geste. «Mémoriser le Coran en entier est une grande récompense pour toute la famille. Cela apporte l'honneur et accroît la position de la famille dans la communauté locale», a-t-elle ajouté devant la cour.
Selon plusieurs témoignages, le petit garçon s'était mis à écrire de la main gauche car tenir le stylo de la main droite était trop douloureux, à cause des coups de sa mère, relate le quotidien Daily Mail. À un autre moment, la mère avait été contactée par l'école primaire de Yaseen parce que ce dernier avait trop mal pour s'asseoir.
«Encouragée par le diable»
Outre le meurtre, Sara Ege a été reconnue coupable le mois dernier d'entrave à la justice. Elle avait en effet tenté de brûler le corps de son fils pour faire croire à un incendie dans la maison familiale. Des analyses ont toutefois révélé que l'enfant était décédé avant le début du sinistre, et les médecins ont trouvé des traces de coups et de fractures sur le corps de Yaseen.
Sarah Ege avait d'abord reconnu les faits, confessant qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de frapper son fils, parfois sans raison, assurant être encouragée par le diable. Elle s'était ensuite rétractée, affirmant que son mari et sa famille l'avait forcée à faire ces confessions. Elle avait certifié que son mari, qui la battait régulièrement, était responsable de la mort de leur enfant.
Lundi, le juge a malgré tout reconnu l'argument de la défense selon lequel Sara Ege était une mère «dévouée et aimante» qui souffrait de dépression et était victime de violences domestiques. À la suite de son inculpation, elle avait été hospitalisée pendant plusieurs mois dans une unité psychiatrique.
La femme, qui a tué son fils sous prétexte qu'il ne parvenait pas à mémoriser le Coran, a été condamnée par la justice britannique à au moins 17 ans de prison.
Elle l'a roué de coups jusqu'à le tuer parce qu'il n'arrivait pas à réciter le Coran par coeur. Sara Ege, une mère de famille d'origine indienne habitant à Cardiff, au Pays de Galles, a été condamnée à un minimum de 17 ans de prison pour le meurtre de son fils de sept ans, en juillet 2010.
«Vous avez abusé de la précieuse relation qui devrait exister entre un parent et son enfant», a estimé le juge Wyn Williams, à l'issue d'un procès de cinq semaines. Cette diplômée de mathématiques de 33 ans traitait son fils Yaseen comme un «chien», le frappant avec un bâton, selon les comptes rendus du tribunal de Cardiff. «Je suis convaincu que pendant plus de trois mois, vous l'avez battu à plusieurs reprises, souvent avec un pilon en bois», a affirmé le juge. Ce dernier a expliqué que le jour de la mort du petit garçon, la mère l'avait gardé à la maison au lieu de l'envoyer à l'école afin qu'il puisse justement se consacrer à l'étude du Coran.
Mémoriser le Coran, «un honneur»
Enfant, elle-même avait participé à des compétitions sur ses connaissances du livre sacré de l'islam, rapporte la BBC. Elle se disait donc très frustrée par l'incapacité de son propre enfant à apprendre les versets par coeur. «Je voulais qu'il apprenne 35 pages en trois mois. Je lui avais même promis de lui acheter un vélo s'il y parvenait», avait déclaré Sara Ege pour expliquer son geste. «Mémoriser le Coran en entier est une grande récompense pour toute la famille. Cela apporte l'honneur et accroît la position de la famille dans la communauté locale», a-t-elle ajouté devant la cour.
Selon plusieurs témoignages, le petit garçon s'était mis à écrire de la main gauche car tenir le stylo de la main droite était trop douloureux, à cause des coups de sa mère, relate le quotidien Daily Mail. À un autre moment, la mère avait été contactée par l'école primaire de Yaseen parce que ce dernier avait trop mal pour s'asseoir.
«Encouragée par le diable»
Outre le meurtre, Sara Ege a été reconnue coupable le mois dernier d'entrave à la justice. Elle avait en effet tenté de brûler le corps de son fils pour faire croire à un incendie dans la maison familiale. Des analyses ont toutefois révélé que l'enfant était décédé avant le début du sinistre, et les médecins ont trouvé des traces de coups et de fractures sur le corps de Yaseen.
Sarah Ege avait d'abord reconnu les faits, confessant qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de frapper son fils, parfois sans raison, assurant être encouragée par le diable. Elle s'était ensuite rétractée, affirmant que son mari et sa famille l'avait forcée à faire ces confessions. Elle avait certifié que son mari, qui la battait régulièrement, était responsable de la mort de leur enfant.
Lundi, le juge a malgré tout reconnu l'argument de la défense selon lequel Sara Ege était une mère «dévouée et aimante» qui souffrait de dépression et était victime de violences domestiques. À la suite de son inculpation, elle avait été hospitalisée pendant plusieurs mois dans une unité psychiatrique.
Par Anne-Laure Frémont Journaliste Figaro
http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/07/01003-20130107ARTFIG00537-gb-condamnee-pour-avoir-battu-son-enfant-a-mort.php | |
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